François Sachet, membre de GRENE nous a fait parvenir ce récit d’un événement auquel il a participé l’été dernier


C’est par la présence d’esprit d’un ancien élu de La Terrasse, en la personne d’André Lombardi, que ce sauvetage a pu avoir lieu dans le ruisseau du Glezy, sur la commune de La Terrasse.

En cette matinée du mois d’août, je reçois un appel d’ A.L. qui, coutumier de ballades matinales sur ces lieux, m’interpelle sur ces travaux en cours de réfection et de salubrité de ce ruisseau, consistant depuis la veille à récurer le lit du ruisseau qui en a bien besoin. Ceci se fait sous le pilotage de RTM (Restauration des Territoires de Montagne).

Ce ruisseau est une succession de trous d’eau, plus ou moins larges et profonds, et dans lesquels stagnent, vivent et se reproduisent sans doute depuis des années un certain nombre de belles truites arc-en ciel.

N’ayant pas de contact direct sur ces travaux, j’appelle aussitôt le représentant de GRENE, en la personne de Christophe Chauvin, terrasson, afin d’avoir des contacts pour, le cas échéant, éviter que tous ces poissons ne se retrouvent à la rue (mais restent bien dans le ru !, leur lieu de prédilection).

Après divers contacts téléphoniques (mairie, Fédération de la pêche-Isère, Symbhi, RTM …), rendez vous est pris aussitôt avec eux, pour un déplacement sur place dès le lendemain. L’urgence est là puisque ces travaux de récurage suppose le vidage et l’assèchement des trous d’eau.

Nous nous rendons donc le lendemain sur place, A.L. et moi même au ruisseau du Glezy. Les machines ont commencé leur travail, mais surtout, la personne mandatée par le Symbhi a respecté son engagement de la veille, puisque nous le trouvons, équipé comme il se doit d’une combinaison et d’épuisettes, dans l’eau jusqu’au genou en train de récupérer ces animaux. Un certain nombre déjà ont été déplacés dans un trou d’eau inférieur, mais la difficulté tient en la présence de couleuvres tout autant que de la profondeur de certains trous où effectivement on peut apercevoir çà et là le reflet de ces truites.

Satisfait de cette première action spontanée, il nous précise qu’il reviendra dès le lendemain pour terminer ce sauvetage ; l’eau aura été de ce fait pompée en partie pour lui permettre plus facilement de récupérer ces derniers poissons.

A l’heure ou nous écrivons ces lignes, il nous a été noté qu’une quinzaine de truites sont aujourd’hui de nouveau dans un trou d’eau inférieur et continuent leur petite vie et frétillent allègrement.

Longue vie à leur progéniture et bravo à tous pour cette réactivité collective en chaîne. Même si quelques truites ne sont pas déterminantes à notre environnement, elles participent à cet effort de veille et de sauvegarde qui reste un élément fondamental de l’existence de GRENE.

François Sachet -GRENE

Remerciements renouvelés à Hélène Watt de la Fédération Pêche-Isère / Symbhi – Syndicat mixte des bassins hydrauliques de l’Isère  / RTM – Restauration des Territoires de Montagne

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